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Provedor de dados:  ArchiMer
País:  France
Título:  Le contrôle des croisements chez l’huître perlière Pinctada margaritifera : La maturation ovocytaire in vitro et l’induction de la ponte
Autores:  Le Moullac, Gilles
Rouxel, Catherine
Vonau, Vincent
Ledu, Christophe
Cochard, Jean-claude
Data:  2003-11
Ano:  2003
Resumo:  Afin de mener à bien le programme Maîtrise de la Reproduction chez l’huître perlière Pinctada margaritifera dont la perspective est l’amélioration génétique, il est essentiel de contrôler les croisements au niveau individuel. Ces croisements ne pourront être contrôlés que dans la mesure où les gamètes mâles et femelles sont obtenus séparément. Ceci permettra aussi de valider les travaux en cryoconservation des spermatozoïdes et de faciliter la production de polyploïdes. Ces travaux répondent aussi aux préoccupations d’amélioration génétique. Cette étude est basée sur deux approches complémentaires. D’une part, l’étude de la maturation ovocytaire in vitro afin de déterminer les conditions qui permettront de disposer d’ovocytes prêts à être fécondés. D’autre part, tenter de déclencher les émissions de gamètes chez des mâles et des femelles isolés et sans les sacrifier à l’aide d’effecteurs neurohormonaux en injection. La maturation ovocytaire in vitro Chez Pinctada margaritifera, les oeufs pondus par les voies naturelles sont à un stade de développement qui permet la fécondation ce qui signifie que les ovocytes sont à maturité. Le critère microscopique de maturité est l’absence de noyau identifié. Cela signifie que la membrane nucléaire est rompue. En revanche, la membrane nucléaire est toujours présente dans les oeufs obtenus par scarification. Dans cet état les oeufs ne sont pas fécondables. Cependant il est possible d’achever le processus de maturation des ovocytes par un traitement chimique ou hormonal comme cela a été montré par Wada (1961, 1963) et Fong et al. (1994) avec des ovocytes de mollusques bivalves. Avant la ponte, les ovocytes sont bloqués en fin de prophase de la première division méiotique. La réinitiation de la méiose dépend de stimuli externe tel que le sperme ou interne de type hormonal qui facilitent la rupture de la membrane nucléaire de l’ovocyte (Germinal Vesicle Break Down : GBVD) (Guerrier et al., 1996). Ce processus libérant ainsi les chromosomes permettra la fusion des noyaux. Chez les mollusques bivalves, il existe deux types de développement post-méiotique. Par exemple, chez la spisule ou chez Crassostrea, les ovocytes bloqués en prophase I peuvent être fécondés, ce stimuli par les spermatozoïdes conduit au stade GVBD. En revanche, chez la palourde (Ruditapes philippinarum) et la moule (Mytilus edulis), la fécondation ne peut être obtenue que lorsque les ovocytes ont atteint le stade GVBD (Krantic et al., 1991, Abdelmajid et al., 1993). Chez P. margaritifera en particulier, le modèle de développement post-méiotique se rapproche de celui de la palourde. Ceci indique que la maturation ovocytaire n’est donc pas sous l’influence des spermatozoïdes et cela nécessite de déterminer un effecteur de maturation in vitro. Les effecteurs de maturation sont partiellement connus. La sérotonine (5HT ou 5-hydroxytryptamine) est produite naturellement lors de la ponte (Deridovich et Reunova, 1993). Ce neurotransmetteur est connu pour son rôle dans la maturation ovocytaire in vitro en déclenchant le stade GVBD chez des ovocytes bloqués en prophase I chez la palourde (Hamida et al, 2002). La variation pH intracellulaire est un facteur essentiel dans le processus de réinitiation de la méiose. Wada (1961, 1963) a effectué les premiers travaux de maturation ovocytaire in vitro en utilisant de l’ammoniaque chez Pinctada fucata, P. albina et P. maxima. Le développement de la maturation ovocytaire pH-dépendant a été observé chez de nombreux autres mollusques bivalves. En effet, ce mécanisme a été décrit chez des espèces de pélécypodes tels que Crassostrea gigas, Ruditapes philipinarum, Hiatella flaccida, Limaria hakodatensis et Mytilus edulis par Osanai et Deguchi (1991) et Deguchi et Osanai (1995). L’induction de la ponte Afin de tenter d’épargner les sacrifices des femelles, il est possible de tenter d’induire la ponte des huîtres à l’aide d’effecteurs. Ces effecteurs sont utilisables par injection dans la gonade ou par immersion des huîtres. Ces essais requièrent l’isolement des individus puisqu’il faut absolument éviter une stimulation mutuelle. La sérotonine a aussi été présentée comme inducteur de la ponte chez divers bivalves. L’injection intragonadique de sérotonine (400 μL à 2 mM ou 2 10-3 M ) induit la ponte des mâles et des femelles chez de nombreuses espèces de bivalves (Patinopecten, Chlamys, Panope, Hinnitis, Saxidomus, Tapes, Protothaca, Siliqua, Tresus, Argopecten, Crassostrea, Spisula). La ponte intervient dans les deux premières heures. (Van Citter, 1984, Gibbons et Casatagna, 1984).
Tipo:  Text
Idioma:  Francês
Identificador:  http://archimer.ifremer.fr/doc/00182/29290/27731.pdf

DOI:10.13155/29290

http://archimer.ifremer.fr/doc/00182/29290/
Formato:  application/pdf
Direitos:  2003 Ifremer

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